My Corona Diary
Le cycle d’oeuvres regroupé dans la série intitulée « My Corona Diary » est né au premier jour de la période de confinement dû à l’épidémie de Covid19.
Une oeuvre a été diffusée quotidiennement sur le compte Instagram @sabinepigalle en commentant de manière ludique et récréative l’actualité au fil des jours, en réaction à la Mélancovid, au climat de sidération et de morosité qui s’est emparé de tous en cette période très particulière.
Dans le droit fil de son vocabulaire plastique, l’artiste a recyclé les tableaux des maîtres anciens en les resituant dans notre quotidien, les mettant en lien avec les nouvelles habitudes et pratiques liées au Covid19.
Le ton burlesque, souvent ironique, fonctionne comme une catharsis ayant pour but de combattre par le rire la pénible situation d’anxiété et de doutes quant à l’avenir. (« L’humour est la politesse du désespoir »)
La truculence du style comique et de l’humour noir tourne en dérision l’absurdité des situations engendrées par cette crise, et ce langage constitue au fond une forme de résistance au climat d’incertitude pesant, face à une épreuve collective mettant en jeu outre la question de santé publique, l’économie, le social, les mentalités.
My Corona Diary 2020 by Sabine Pigalle
The cycle of works brought together in the series called ‘My Corona Diary’ originated on the first day of the isolation period enforced by the outbreak of COVID-19.
Like a press cartoonist, Sabine Pigalle created a work every day and published it on her Instagram account. Day by day she narrated current events in a fun and entertaining way in response to coronavirus, to the climate of shock and gloominess that gripped everyone during this extraordinary period.
In line with her usual visual vocabulary, she recycled paintings by old masters relocating them in our everyday life, linking them with new routines and habits linked to COVID-19.
The burlesque, often ironic tone, is somewhat cathartic aiming to tackle the distressing situation of anxiety and doubt regarding the future with laughter. (‘Laughter is the polite form of despair’)
The almost defiant comic style and black humour ridicules the absurdity of the situations caused by this crisis, and this form of expression is basically a form of resistance to the marked uncertainty facing a collective ordeal involving in addition issues regarding public health, economy, social matters and ways of thinking.